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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 23:18
*edit2*
Le débat s'était délité sur le blog de Don Lo, j'ai été tentée de supprimer cette page. Je la garderai néanmoins parce qu'elle s'avère un bon exemple pour un article que je rédigerai ultérieurement à savoir "Peut-on avoir un débat constructif sur les forums ?"*

*edit*
Au moment où j'ai rédigé ce billet mon commentaire avait disparu sur le blog de Don Lo. Sur mon PC, précisé-je puisque des gens neutres m'ont dit qu'il était resté visible chez eux.
Donc Don Lo n'a pas supprimé mon commentaire.
Ça n'enlève rien à l'interprétation qui a été faite de mes propos, mais j'admets volontiers qu'elle a été faite au vu et au su de tous.

Je copie colle ici la réponse du commentaire que j'ai fait
à Don Lo dans son blog et qui avait motivé le sujet précédent. Réponse supprimée visiblement pour une raison logistique (que j'ai du mal à comprendre puisque Beirla a fait trois réponses et que mon commentaire était tout d'abord apparu avant de disparaître) mais qui aurait de toute façon très bien pu être recopiée ou au moins citée par Don Lo.
Voilà donc ma réponse (pour ceux que ça intéresse, il faut d'abord regarder le blog de Don Lo pour comprendre) :

« je maintiens qu’il y a une sorte de paranoïa qui se lève dès qu’un auteur parle fric. »

Je laisserais une personne bien plus sage que moi te répondre : »Quand quelqu’un me prend pour le dernier des cons je cherche maintenant à savoir pourquoi il pense ça et si je ne lui aurais pas donné quelques raisons d’avoir raison. »http://forum.griffedencre.fr/viewtopic.php?t=2767&start=25
Parfois, si les gens réagissent tous de façon épidermique à une chose qu’on a dite, c’est peut-être qu’on l’a mal dite.
Tu compares le fait que tu parles argent avec le fait que GD le fasse ? Sauf que GD cite tous les chiffres TVA, part des libraires, des auteurs, des diffuseurs… Il ne donne pas juste ses chiffres d’auteur hors contexte à des gens qui ne savent pas les lire.

« Je ne dis pas qu’un auteur débutant (ce que je suis, merci de le rappeler, mais tu prêches un convaincu) doit gagner sa croûte avec ses écrits : combien d’auteurs confirmés, talentueux, reconnus, multi-primés, n’ont pas les revenus correspondant au temps qu’ils y passent ? Me cracher à la gueule en disant que je crache dans la soupe est une manière facile de détourner le problème. »

Je t’ai craché à la gueule ? En disant quoi ? Que tu étais un auteur débutant ? Je n’insulte pas, c’est toi même qui l’as dit et à plusieurs reprises. Je te rappelle juste que puisque tu ne rapportes encore rien aux éditeurs (ou très peu) ce que tu gagnes est à l’échelle, les propos de Karim en sont la preuve. Lancer un jeune auteur, c’est un pari sur l’avenir de la part d’un éditeur. C’est censé être la même chose pour l’auteur lui-même : accepter de faire ça sur son temps de loisir en espérant qu’un jour ce sera son métier.
Quant aux auteurs confirmés, je ne connais pas un métier où les gens considèrent qu’ils sont payés assez. Et tout le problème reste que le gâteau est petit. Le seul qui prend sa part sans rien faire, c’est l’Etat, comme d’hab.

« en mouillant la chemise autant que ton mari près de son four (exagération pourrie, tu me pardonneras)  » Exagération ? Tu as déjà bossé dans la restau rapide Don ? Mon mari bosse près d’un four à 400° (deux en été quand y a du monde) de 17h30 à 23h six jours sur sept (et les midi) et je peux t’assurer qu’il n’y a pas de chaise. Si tu ne sais pas que des métiers comme ça existe, faut voir à te renseigner.
En matière d’exagération, « bagnard » par contre, c’est pas moi qui l’ai dit.

« les éditeurs qui ont perdu plus que moi, et si ce genre de billet les blessent, ils viennent me le dire »
Et moi, je n’ai pas droit de m’insurger pour eux ?
Je me donne ce droit, désolée.

« Ce que tu sous-entends, en revanche, c’est que je pourrais retirer ton commentaire simplement parce que tu fais une lecture biaisée de ce que j’écris. Eh bien ça, tu vois, c’est insultant.  »
Je ne sous-entend rien. Je *dis* que tu as le droit puisque tu es chez toi de laisser ce post ou non et, le sachant, je te dis à toi, Don Lo, que c’est à toi que je m’adresse et que même si tu décidais de supprimer ce post (ce qui est ton droit) tu saurais la lecture que moi *auteur* j’ai fait de ton billet.
Et c’est justement parce que je suis de ce côté-là de la barrière que ça a plus de poids. Je ne suis pas l’éditeur qui défend son bifteck. Je suis l’auteur qui te dit que la façon dont tu présentes les choses est injuste à l’égard des éditeurs.
Si ce n’est pas ce que tu voulais dire, tu as mal fait ton article à un moment ou un autre.

« Eh bien ça, tu vois, c’est insultant. Plus que les chiffres et les citations de ce billet. »
Faudrait laisser les personnes concernées en juger. Si je t’avais dit « Je sais bien que tu es trop lâche pour laisser ce commentaire », peut-être. 
 

Et puisque je ne peux pas répondre à Don Lo là-bas, je le fais également ici (sachant que je ne le fais pas dans son dos puisque je vais lui donner l'adresse de ce blog)
Je n'ai jamais dit qu'il était responsable (ni de près ni de loin) de la faillite du Navire (j'ai parlé aussi de l'Oxymore d'ailleurs, est-ce que je suis censée aussi l'avoir accusé de cette faillite-là aussi ?)
Pour ce qui est de le traiter de con, je n'ai fait que citer un de ces propres posts (mis en lien), le but étant juste de lui rappeler ce qu'il avait dit lui-même, c'est-à-dire que quand tout le monde prend mal quelque chose que vous avez dit, c'est peut-être que vous l'avez mal exprimé (ceux que ça intéresse peuvent également suivre le lien que j'avais cité dans ma réponse).
Mais quand on fait les questions et les réponses tous seuls, c'est certainement beaucoup plus marrant ; et ça permet de caser des vacheries que je n'aurais jamais faites (sur perdre un bébé par exemple).
 
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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 14:24
Depuis que je fréquente ce monde éditorial, je me sens régulièrement prise entre la chèvre et le chou.
La chèvre : mon admiration pour certains éditeurs qui s'em...nnuient  à donner leur chance aux jeunes auteurs alors que ça ne leur rapporte rien.
La chou : mon incapacité à le leur dire sans avoir l'air de faire du léchage de bottes en bonne et due forme.

Pourtant aujourd'hui, à lire le billet d'un auteur édité, je me dis qu'il faut bien que tout le monde s'exprime. Et tant pis si, à cause de cela je dois passer pour ce que je ne suis pas.
Alors pour dire les choses clairement tout d'abord : je sais que je pourrai faire toutes les courbettes du monde devant les éditeurs, ce n'est pas ça qui leur fera choisir mon manuscrit plutôt qu'un autre. Vous qui me lisez, vous n'en aurez peut-être pas conscience et vous prendrez peut-être ce post pour de la flagornerie mais qu'importe. Les éditeurs ont des amis, des vrais et d'autres qui leur serrent la main à tous les salons tout en serrant les fesses. S'ils devaient tous les publier, les étagères crouleraient sous les livres des incompétents. J'en ai conscience, je sais donc que ce billet ne m'apportera rien... Si ce n'est de me faire détester par une partie des écrivains (les vrais, ceux dont c'est le métier) qui considèrent que les éditeurs les plument.
Mon "article" ne les concerne pas, pourtant. Je ne suis pas dans leur contrat, ni dans la compta des éditeurs. Je ne parle que de ce que je connais : les auteurs débutants et les petits éditeurs/les gros éditeurs qui laissent leur chance aux jeunes auteurs.

Alors, le monde derrière le livre, c'est quoi ?
D'un côté, des gros groupes (que je ne citerai pas) qui ont la main-mise sur tout et entendent garder leur pognon (mais qui ne sont plus guère à l'abri face à des géants comme Amazon ou Google). Bon, Ok, ceux-là, ils tirent du fric.
Dans la même catégorie, il y a les grands auteurs qui s'expriment à la télé sur tout et n'importe quoi, notamment pour nous dire que la crise économique n'existe pas et que tout ça c'est dans la tête (Ok, coco, va donc pointer au chômage avec les gars du secteur industriel et on en reparlera).
Au milieu, il y a le milieu que je ne connais pas.
Et en bas, il y a moi et tous les gens comme moi. Des auteurs en herbe. Quelques bons, une grande majorité de mauvais (et je n'exclus pas d'en faire partie). Que gagne un éditeur à nous laisser notre chance ?
Financièrement ? Rien ! Que dalle ! Peanuts !
Lancer un jeune auteur c'est d'abord lire un millier de manuscrits à peine écrits en français et souvent même pas dans la ligne éditoriale de la boîte pour en trouver un qui peut-être vaudra quelque chose. Mais le "un" en question, c'est une pépite à peine extraite. Je peux vous dire qu'il va falloir du boulot pour en faire un bijou. Des heures de boulot si l'éditeur fait bien son job. Un truc dans lequel l'éditeur se lance sans savoir si le poulain sera conciliant ou s'il sera du genre à se croire trop génial pour changer quoi que ce soit à sa prose.
Une fois qu'on a taillé la pépite. Faut la lancer sur le marché. En face, on a des auteurs classiques dont tout le monde a reconnu les mérites et des blockbusters américains déjà très bien vendus de leur côté de l'océan. Ceux-là vont se vendre comme des petits pains.
Et notre petit auteur en herbe ? Celui qu'on a passé des heures à trouver au milieu du marasme et encore des heures à rendre présentable ? Tout le monde s'en fout.
Son premier livre se vendra mal (ou en tout cas beaucoup moins bien que d'autres livres qui nous ont coûté beaucoup moins d'efforts). On commencera à envisager de rentabiliser tout ça sur le deuxième, le troisième, etc... Sauf qu'une fois sur deux le petit génie qui aura vu que l'écriture ne l'a rendu ni riche ni célèbre alors que ça lui a demandé un travail qu'il n'envisageait pas, n'aura pas la volonté de faire un deuxième roman. Sans compter les retours de critique qui l'auront parfois démoli au point qu'il ne pourra plus écrire.
Et là, l'éditeur aura bossé pour rien.
Alors pourquoi certains éditeurs se donnent-ils ce mal ? Pourquoi, hein ? Je me le demande régulièrement. L'amour du métier, peut-être ? L'intégrité ? Le rêve d'aider d'autres à bâtir leur rêve ?
Une bonne part des éditeurs (ou directeurs de collection) qui font ce travail colossal et absolument pas rémunérateur sont eux-mêmes écrivains (ou bien sont des auteurs qui n'ont jamais atteint ce stade). Peut-on en conclure qu'un élan de solidarité les poussent à donner leur chance aux autres comme eux-mêmes ont eu la leur ?
Je ne sais pas. Je les en remercie, c'est tout. A ceux qui m'ont donné ma chance et à ceux qui ne me la donneront pas parce que je ne l'aurai pas mérité à leurs yeux. Ils ont tous la même valeur pour moi. Ils m'ont ouvert une porte, ils m'ont donné de leur temps et il est précieux.
Ce qu'il y a après, les guerres d'ego, les auteurs reconnus, suffisamment ou insuffisamment payés, je n'en sais rien. Mais quand je lis un jeune auteur qui se plaint de ne pas gagner assez, sachant que lui-même a rapporté encore moins à son éditeur, je me sens le besoin de réagir.
J'ai commencé à écrire en sachant que j'avais 99% de chance de ne jamais rien gagner avec ça. Vous me direz que je peux me le permettre sans doute , Eh bien non. Je dors quatre heures par nuit, je ne regarde pas la télé et ne fais plus de jeux vidéo. Et j'écris parce que j'aime ça. Je pourrais ne voir aucun de mes romans publiés que je continuerais à écrire (j'arrêterais peut-être juste d'encombrer les bureaux des éditeurs avec ma prose).
Je comprends qu'un écrivain reconnu veuille continuer à gagner sa vie grâce à ça. Ce que je ne comprends pas c'est qu'un auteur à peine débarqué et qui ne représente encore rien économiquement vienne tirer sur ceux qui lui ont donné sa chance.
Ça me dépasse, c'est tout.
 

*edit*
Je tiens à préciser que si à l'origine c'est le billet d'un auteur en particulier qui a motivé cet article, ce post vaut pour un comportement que j'ai souvent constaté sur les forums de la part des jeunes auteurs (une fois encore je ne parle pas des auteurs qui rapportent à leur maison et demandent une part légitime du gâteau). L'auteur du billet en question assure qu'il n'a pas voulu attaquer les éditeurs en faisant sa démonstration mais juste pointer le problème de l'économie sclérosée du livre (c'est bien résumé, Don ?).
Vous pouvez aller sur son blog http://lorenjy.wordpress.com/2010/03/01/le-fric-franco/#comment-2134 pour vous en faire une idée (ceci dit sans aucune ironie, je n'ai pas forcément le recul pour savoir comment ce post peut être perçu par chacun). 
Dans tous les cas, je ne renie pas l'article ci-dessus et je pense que tout jeune auteur devrait avoir conscience de la difficulté pour un éditeur de le lancer avant d'exposer ses exigences (et là, je ne te vise pas Don). 
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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 09:52
Au passage, je signale juste la mise à jour de mon billet sur la SF avec une liste récoltée auprès des lecteurs/auteurs/éditeurs qui traînent sur le forum du Bélial. Merci à eux.
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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 11:49
La question a été cent fois débattu et tous les puristes (il me semble) conviennent qu'un bon auteur doit avoir un très gros bagage culturel pour prétendre lui-même à écrire.
Pourtant, la réponse n'est pas si évidente pour moi.
La plupart des écrivains arrivent à l'écriture par la lecture mais l'inverse peut arriver aussi. Eh oui... C'est dur à croire mais c'est comme ça.
Etant enfant, je passais mon temps à me raconter des histoires. J'avais une armée de Barbie qui vivaient des aventures à faire désespérer les Housewises de la télé. Enquête policière, meurtre à Barbieland, c'était dur, c'était complexe, pas grand-chose à voir avec Ken et Barbie promènent Bébé.
J'avais du mal à adhérer à la lecture parce que dès que je commençais une histoire, je me disais "Ah non ! Là, il aurait fallu qu'il se passe ça ! Ça aurait été plus surprenant et plus subtile si..." Je prenais un stylo (ou mes Barbie à une époque où j'étais plus jeune et plus impatiente) et je réécrivais l'histoire ; et je ne finissais le livre que bien plus tard et vraiment comme une corvée.
Je crois qu'en voulant bien faire, ma mère m'a encore plus éloignée de la lecture. Voyant que je n'aimais pas ça, elle m'a encouragée à lire la Comtesse de Ségur et d'autres livres "pour petites filles" et j'y ai encore moins retrouvé l'imaginaire qu'il me fallait.
Est-ce à dire que je pensais écrire mieux que des auteurs reconnus ? Non, je vous rassure, je suis très loin de penser ça ! C'était juste que j'aimais mes histoires et mes personnages bien plus que ce qu'on inventait pour moi. Et surtout c'était comme ça que j'aimais m'évader.
A force d'écrire, j'ai appris à lire plus vite et donc à devenir plus patiente avec les ouvrages que je découvrais. J'ai appris aussi à me laisser porter par la plume de l'auteur tout comme j'aurais voulu que d'autres se laissent porter par la mienne.
Et là, avec beaucoup de retard sur la plupart des amoureux des livres, je me suis mise à aimer lire.
A présent, je pense que chacune de mes lectures enrichit mon style (mais pas mon imaginaire, le problème avec celui-ci serait plutôt de lui mettre un frein que de le développer encore) et que c'est important. Mais je ne suis pas sûre que lire soit vraiment la base principale de l'écriture. Je pense que pour bien écrire, il faut surtout avoir beaucoup vécu. Quand j'écris, c'est toujours ça qui me porte : les gens que j'ai côtoyés, ceux que j'ai écoutés, ce que j'entends à la radio, le rythme fou du monde et ses nuances subtiles que les humains aimeraient tant pouvoir classer en tout blanc ou tout noir... C'est ça qui me donne envie d'écrire.
 
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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 11:36
J'ai vécu 26 ans sur une île où les milieux SFFF n'étaient pas très actifs. On vous regardait comme une mutante si on vous trouvait avec un livre un peu SF à la main. Je crois savoir que c'est partout un peu pareil (le genre de réflexion comme "Grandis un peu") mais j'ai l'impression (peut-être erronée) qu'ailleurs les gens trouvent plus facilement des communautés pour parler de ça et se donner des conseils.
En tout cas, moi, je n'en ai pas trouvées (la timidité ne doit pas aider, cela dit).
Du coup, aujourd'hui je me rends compte que je suis passée à côté de beaucoup de classiques de la SF.
Les meilleurs livres de SF que j'ai lus (à mon goût) sont ceux de Stephen King : Running Man et Marche ou crève. Ça fera peut-être bondir les puristes (d'autant que la SF, c'est plutôt spécialisé dans les pavés) mais j'ai justement apprécié la concision de ces ouvrages qui faisaient encore ressortir leur dureté.
J'ai adoré Aldous Huxley aussi et 1984, tous deux découverts grâce à l'école.
Après, dans la série des grandes sagas, La Compagnie des Glaces était sympa, bien que truffée d'incohérences et dans un style un poil populaire (mais à 14 ans, on n'est pas forcément regardant là-dessus). J'avais aimé PJ Héraut et sa trilogie de Gurvan, puis un ami m'en a prêtés une dizaine et j'ai vraiment trouvé qu'ils étaient tous calqués sur le même moule (un truc que j'ai noté pour ma propre expérience en matière d'écriture). Puis quelques autres livres, comme ça au hasard des rencontres... Mais je sais qu'il me manque plusieurs chef-d'oeuvres mythiques.
Donc pour une fois, même si ce n'est pas très bloguesque (mais je vous l'ai dit l'échange me branche beaucoup plus que le discours à sens unique), je vous invite à me donner des conseils de lecture en commentaires.
Soyez indulgents quand même, j'ai un budget à respecter, je ne peux pas tout acheter. Mais chacun d'entre nous a au moins quelques livres dont il se dit "Comment peut-on vivre sans avoir lu ceci ?" Alors partagez, aidez-moi à mieux lire.
Aidez-moi à mieux vivre ;) 

Mise à jour du 1 mars 2010

Après une minutieuse enquête, j'ai réussi à faire une petite (O_o) liste des oeuvres indispensables :

En nouvelles :

Ballard J. G. (Vermillion Sands)

Baxter Stephen

Dick Philip K

Dufour Catherine (L'accroissement mathématique du plaisir)
Dunyach JC (Alias Poutouman)
Ecken Claude (Le monde tous droits réservés)
Egan Greg

Harlan Ellison

Lainé Sylvie

Lovecraft H.P.(La couleur tombé du ciel)
Matheson Richard

Ray Bradbury

Richard Matheson

Sheckley Robert

Silverberg Robert

Smith Cordwainer (le Cycle de l'Instrumentalité)

Surgeon Théodore

Watson Ian (Chronomachine lente)

  

En Romans et novellae :

Adams Douglas, Le guide du Voyageur Galactique
Aldiss Brian : Croisière sans escale
Asimov Isaac, Fondation

Ayerdhal: Parleur, Transparence, La Bohème et l'Ivraie…

Ballard James G. : Crash 

Banks
Barrow
Wayne Bloodsilver

Bester Alfed, Terminus les étoiles, L'homme Démoli

Borgès Jorge Luis : Fiction HG
Boudry Alfred & les Gaillards d'Avant : Bibliothèque nomédienne HG
Brooks Max World War Z

Carroll Lewis: Alice au pays des merveilles Fy
Chiang Ted La Tour de Babylone

Coney Michael, Péninsule


Damasio Alain La Horde du Contrevent

Delany

Dick Philip K Radio Libre Albemuth HG, Ubik

Doyle

Dufour Catherine: Le goût de l'immortalité
Day Thomas : L'automate de Nuremberg, La Notion de génocide nécessaire

Eddings
Eschbach Andreas : Des milliards de tapis de cheveux 

Feist Fy

Fforde Jasper L'Affaire Jane Eyre

Finney Jack Le Voyage de Simon Morley

Gaiman Neil Neverwhere 

Gemmel, Le lion de Macédoine Fy

Gentle Mary Le livre de cendres HG

Gibson William: Neuromancien
Glen Cook, la compagnie noire, Garrett, détective privé Fy

Heinlein Robert Anson Une porte sur l’été, En terre étrangère, les Juvéniles, Etoiles, garde à vous ! 

Herbert Franck, Dune, l’étoile et le fouet

Hervier Grégoire : Zen City (jeune auteur français)
Holdstock Robert:
 La forêt des mythagos (la série) Fy
Jaworski Jean-Philippe: Juana Verra
Kay Guy Gavriel : Tigane, Les Lions d'Al-Rassan Fy

Huxley Aldous Le meilleur des mondes

Keyes Daniel : Des fleurs pour Algernon
Kipling

Kirinyaga de Mike Resnick

Klein Gérard Les voiliers du soeil

Kloetzer Laurent Le Royaume blessé,
Lehman Serge Nulle part à Liverion

Matheson, Je suis une légende
Maurois André Le chapitre suivant

Meynard Yves

Miller Walter : Un cantique pour Leibowitz.
Moorcok Michael :
 Elric (la série) Fy
Morrow James : Le dernier chasseur de sorcières
Orwell George 1984

Palahniuk Chuck: Fight Club HG
Poe

Pohl Frederick & Kornbluth Cyril : Planète à gogos
riest Christopher Le Prestige

Robinson Kim Stanley la trilogie Martienne (Mars la rouge, Mars la verte, Mars la bleue)

Russel Mary Doria, Le moineau de Dieu

Russell Eric Frank Plus X

Simack Clifford D. , Demain les chiens
Simmons Dan, Hupérion, Endymion

Spinrad Norman Jack Barron et l'éternité

Stevenson Robert Louis: Docteur Jekyll and Mister Hyde

Stoker Bram : Dracula
Tolkien Fy

Vandermeer Jeff: La cité des Saints et des fous

Van Vogt Alfred Elton Le monde des non-A

Wagner L'Assassin gravite au 21

Wells Herbert George

Westerfeld Scott: L'IA et son double
Whittemore Édouard : Quatuor de Jérusalem (la série) HG
Willis Connie (livres sensibles, pas mièvres... miam !) 

Wilson Robert Charles Spin

Wolfe Gene L'ombre du bourreau

Zelazny R.: L'île des morts, en particulier. Le cycle des Princes d'Ambre, (bien sûr...)

Anthologie de la science-fiction de Gérard Klein

Anthologie Escales sur l’horizon Fleuve noir 1998

L'anthologie Retour sur l'horizon présentée par Serge Lehman

Comme je ne suis pas adepte des étiquettes, j'ai mis tout ça ensemble, sachant qu'il y a une grande majorité de SF, que les F signalent les livres Fantastique, les Fy ceux de Fantasy et les HG ceux qui n'ont pas pu être classés.
Maintenant me direz-vous à quoi tout ça a servi à part à faire une énième liste comme on en trouve partout ? Oui mais non, vous répondrai-je (enfin, si je n'étais pas sur un blog et que donc, nous pouvions dialoguer). Tout d'abord, j'ai eu des commentaires sur certaines de ces oeuvres qui m'ont incitée à aller lire celle-ci en premier plutôt que celle-là (voir ici pour mes sources), en plus cette liste est celle qui m'a été donnée par des lecteurs et éditeurs (essentiellement de SF) qui hantent les salons de nos jours, et puis ça a donné naissance à un fil sympa (et y a eu des poutous en plus !)
Maintenant, il ne me reste plus qu'à lire tout ça pour être sortable dans les salons... Sachant que je veux continuer à lire de jeunes auteurs édités par les petites maisons courageuses et par les grands éditeurs tout aussi courageux de lancer un "nouveau poulain" et que je dois finir toute la bibliothèque des Stephen King pour éviter tout drame conjugal...
Fort heureusement pour moi, j'ai toujours considéré qu'étant née à 26 ans, je serais à peu près adulte vers 50/60 ans. D'ici là, j'aurais écrit une quarantaine de romans (poussé au suicide à peu près autant d'éditeurs malchanceux), développé une culture livresque tout à fait décente et je serai parée pour devenir une écrivain reconnue.
Faut jamais être pressée dans la vie ! 

Et puis tiens, tout ça me donne envie de faire des poutous ©JCD à tous ceux qui m'ont aidée à dresser cette liste !

  
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  • isa
  • Isa, jeune auteur qui parle beaucoup avec les doigts (avatar ©Luis Royo)
  • Isa, jeune auteur qui parle beaucoup avec les doigts (avatar ©Luis Royo)

Paru !

http://www.griffedencre.fr/IMG/cache-200x307/PC_200-200x307.jpgMa première novella est enfin parue !

Vous pouvez découvrir un extrait en ligne.

Disponible en librairie près de chez vous ? Cliquez ici pour le savoir.

Vous pouvez aussi le commander en ligne sur le site de l'éditeur, Amazon et Fnac.com.

Les premiers avis ici !

Un Article En Particulier ?

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