Malgré mon absence remarquée (ben oui, si vous êtes un fidèle de ces pages, vous l'avez remarquée, non ?) du net, il m'arrive de saisir un billet au passage sur un sujet qui me touche. Celui de Lael sur son blog rappelle quelque chose qui peut paraître évident à ceux qui vivent avec un handicap invisible mais qui doit, je pense, être rappelé à une grande majorité de la population. Quand on vit avec un enfant autiste, on se rend compte que si l'empathie et la compassion sont déjà rares à l'égard des personnes souffrant de handicap, elles le sont encore plus à l'égard de ceux dont le handicap n'est pas visible. Il ne s'agit pas de faire un concours de souffrance, la personne en fauteuil pourra vous parler de la difficulté de sortir quand on vous regarde avec insistance, voire pitié. En tant que maman d'enfant autiste, je pourrais vous parler des exclamations lancées à tout va sur les caprices et la mauvaise éducation, je pourrais vous parler des regards désapprobateurs quand je me gare sur une place handicapée parce que oui, traîner mon fils de la voiture au magasin tient parfois du parcours du combattant... Lael vous parle d'autre chose, de son propre vécu. En nous ouvrant une porte sur ses difficultés, avec une grande justesse et la force de l'humour, elle a permis à d'autres d'exprimer leurs propres épreuves dans les commentaires. Preuve s'il en fallait que le sujet mérite que la parole soir libérée. Je vous encourage à faire un tour sur cette page : http://chezlaventurierdesreves.over-blog.com/article-un-handicape-n-est-pas-toujours-en-fauteuil-roulant-88527529.html