Financièrement, ça ne rapporte pas (en tout cas, pas à mon niveau). Niveau célébrité, ça ne vaut pas les galipettes dans les piscines. Psychologiquement, c'est usant : les critiques, le travail sur soi, l'éternelle quête d'une perfection qui ne viendra jamais. Pour tout le travail que ça demande, on pourrait parfois s'interroger : pourquoi donc est-ce qu'on écrit ?
Et puis il y a cette sensation parfois de savoir toucher ses lecteurs, d'avoir trouvé le chemin pour atteindre une petite part de leur âme et la bouleverser. Au moins un peu. Au moins un temps.
Cela fait plusieurs fois que j'ai cette sensation en lisant les avis des lecteurs sur Cocyclics. Sensation salvatrice dont je ne peux les remercier parce qu'il est d'usage pour un auteur de ne pas s'exprimer sur un fil concernant son ouvrage (ce que je comprends parfaitement). Je les remercie donc ici. Et au passage, vous tous qui lisez ces pages et dont j'ai lu les avis. Vous tous qui vous êtes exprimés sur Griffe d'Encre ou dans des chroniques. Merci à tout ceux qui m'ont donné cette chance unique de les atteindre jusqu'à l'âme.