Avant hier, j'ai répondu à une interview qui devrait paraître bientôt. Incapable de répondre à une question toute simple sur moi-même, j'ai par contre pondu une nouvelle pour presque toutes les questions concernant mon texte et ce qui me motivait à écrire... Je suis ressortie de cet exercice vidée et désespérée d'être aussi incapable de synthétiser ce que j'avais à dire quand ça me tient à coeur.
Le lendemain même, j'ai reçu les réponses à une interview d'une auteur beaucoup plus expérimentée (je vous en prévois deux pour le mois prochain ; ne les ratez pas parce qu'elles sont toutes les deux très intéressantes !). Je me suis marrée d'un bout à l'autre, admirant son esprit d'à-propos, sa concision, toute sa maîtrise du jeu de l'interview (à la fois spontanée et spirituelle).
Et j'ai complexé grave !
Maintenant, je prends une tisane et je m'apprête à complexer encore un coup en lisant la deuxième interview dont j'ai reçu les réponses ce matin... Et je note dans mes propres conseils pour moi-même : NE JAMAIS interviewer des auteurs chevronnés dans les jours qui suivent ou précèdent ses propres interventions !
Cela étant dit, je me console en me disant que cet exercice m'en apprendra sans doute beaucoup sur l'exercice. Donc, merci à ces deux auteurs et à tous ceux qui ont déjà pris le temps de me répondre sur ce blog.